Dunedin

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Située sur la côte est de l’île du Sud, Dunedin est la plus ancienne ville de Nouvelle-Zélande, un endroit très apprécié de ses résidentes et ses résidents, aussi bien pour ses paysages à couper le souffle que pour son hospitalité. Celles et ceux qui passent par Dunedin, pour les études ou pour le travail, avant de continuer leur chemin, gardent un lien affectif fort avec la ville.

Kāi Tahu est la plus importante iwi (nation) māori de l’île du Sud, ainsi que la principale iwi d’Ōtepoti Dunedin. Il y a plus de 800 ans, Kāi Tahu a suivi d’autres iwi, comme Waitaha et Ngāti Mamoe, venues s’établir sur Te Waipounamu (nom māori de l’île du Sud).

Avec son port naturel protégé, Dunedin est devenue une destination de choix pour les immigrants écossais en quête d’une vie meilleure et pour les commerçants à la recherche de nouveaux marchés. Les premiers navires y accostèrent en 1848.

La ville portait à l’origine le nom de Jonesboro, en l’honneur du marchand George Jones. Ce sont deux immigrants – J. O. Douglas et James Somerville – qui la renommèrent plus tard Dunedin. Un nom qui découle de la désignation d’Édimbourg en gaélique écossais : Dùn Èideann. De là son surnom d’Édimbourg du sud.

Des Highlanders comme des fermiers des Lowlands, évincés de leurs terres en Écosse lors des « Clearances » (déplacements forcés), entreprirent le long voyage ardu vers la « terre promise » de Dunedin. Bien que la réalité ne fut pas à la hauteur du rêve, l’esprit travaillant des Écossais, combiné à l’ingéniosité des iwi locales, contribua à la création d’une nouvelle colonie.

Le Dr Royden Somerville, actuel président du Otago Scottish Heritage Council, est un descendant direct de la fille d’un Tohunga (chef et prêtre) Kāi Tahu et du premier chancelier de l’Université d’Otago, le révérend Dr Thomas Burns.

Thomas Burns, quant à lui, était le neveu du poète écossais Robert Burns, dont la statue surplombe le centre de la ville depuis son emplacement privilégié en périphérie de l’octogone de Dunedin. Royden Somerville a suivi les pas de son arrière-arrière-arrière-grand-père Thomas Burns, devenant le chancelier de l’université et menant celle-ci lors des célébrations de son 150e anniversaire, en 2019.

L’arrivée des Chinoises et des Chinois à Dunedin a également une place importante dans son histoire. Les premières vagues d’immigration eurent lieu entre 1865 et 1900, motivées par la ruée vers l’or qui avait lieu dans la région de Central Otago dans des conditions extrêmement difficiles.

L’architecture patrimoniale de Dunedin est valorisée, plusieurs immeubles reflètent cet héritage primordial. La ville s’étend sur un large territoire, où l’on ne compte plus les sentiers pédestres ni les larges plages de sable doré qui côtoient les terres agricoles onduleuses et les zones de boisés rustiques. Dunedin abrite également des variétés de plantes et de reptiles qu’on ne retrouve nulle part ailleurs au pays.   

Les grands albatros qui prennent leur envol le long de la péninsule d’Otago reviennent d’instinct vers Dunedin, après des années passées en mer. Voilà qui symbolise parfaitement le lien qu’entretient avec la ville quiconque a fait l’expérience de cette Édimbourg du sud. 

Dene Mackenzie

English

Dunedin, located on the east coast of the South Island, is New Zealand’s oldest city and is much loved by residents for its breathtaking landscapes and welcoming community. Those who pass through Dunedin either for study or work before moving on retain their special ties to the city.

Kāi Tahu is the South Island’s largest Māori iwi, or tribe, and the main iwi of Ōtepoti Dunedin. Kāi Tahu followed other iwi, Waitaha and Ngāti Mamoe, to the South Island, Te Waipounamu, more than 800 years ago. 

With its sheltered harbour, Dunedin became a destination for Scottish immigrants seeking a different life or traders seeking new ways of making a living. The first ships arrived in 1848.

Dunedin was originally named Jonesboro by trader George Jones, and two Scottish immigrants – J. O. Douglas and James Somerville – later named the settlement Dunedin. The name is taken from the Scottish Gaelic for Edinburgh, Dùn Èideann – hence the moniker “Edinburgh of the South”.

Highlanders and Lowland Scottish farmers, evicted from their land in Scotland during the Clearances, made the long, arduous voyage to the “promised land” of Dunedin. Although the hype did not live up to the reality, the strong Scottish spirit combined with the resourcefulness of local iwi helped create a new settlement.

The current President of the Otago Scottish Heritage Council, Dr. Royden Somerville, is a direct descendant of both the daughter of a Kāi Tahu Tohunga (priest and leader) and the first Chancellor of the University of Otago, the Rev. Dr. Thomas Burns. 

Thomas Burns was also the nephew of Scottish poet Robert Burns, whose statue oversees the central city from its high vantage point in Dunedin’s Octagon. Royden Somerville followed in the footsteps of his great-great-great-grandfather Thomas Burns by becoming the University’s Chancellor and leading the University through its 150th celebrations in 2019.

Dunedin also has an important history of Chinese settlement. Chinese immigrants arrived between 1865 and 1900 to search for Central Otago gold in extremely challenging conditions. 

Dunedin values its heritage architecture and has many fine examples of working heritage buildings. The city stretches across a wide area with countless walking tracks, and encompasses expansive sandy golden beaches through to rolling farmland and large areas of native bush. Dunedin is home to native plants and reptiles not seen in other parts of the country.

Soaring albatrosses that fledge on the Otago Peninsula instinctively return to Dunedin after several years at sea, epitomizing the hold the city has on those who have experienced the Edinburgh of the South.

Dene Mackenzie

Artistes

Dene Mackenzie, auteur, membre du Otago Scottish Heritage Council (Conseil du patrimoine écossais de Otago) (site)

Photo : courtoisie du Dunedin Writers & Readers Festival (site

 

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